IA vs Créativité : le casse-tête du burger arc-en-ciel
“Tu peux me faire un visuel avec un burger… mais avec du fromage violet, rouge et vert ?”
Voilà. C’est dit.
Ce jour-là, j’ai compris que la créativité avait parfois de drôles de défis à relever.
Et mon premier réflexe a été celui qu’on a tous eu ces derniers mois :
“Allez, on va demander à l’IA.”
Premier round : IA 1 – Appétit 0
Je lui ai tout bien expliqué.
Burger. Gourmand. Couleurs vives. Fromage violet, rouge, vert.
Résultat ?
Un jouet pour enfant. Un burger plastique digne d’un Happy Meal mutant.
Pas de texture, pas d’émotion, pas de sensation de “miam”.
Bref, pas l’effet attendu. On est loin du foodporn… et même du food tout court.
✂️ Deuxième round : retouches manuelles
Comme souvent avec l’IA, il a fallu rattraper. Rehausser. Corriger.
Ajouter un peu de chaleur, corriger la lumière, faire fondre un peu ce foutu faux-fromage violet…
Et là, je me suis posé LA question :
Est-ce que ça m’a vraiment fait gagner du temps ?
Spoiler : pas vraiment.
J’aurais pu partir d’une photo libre de droit et la retoucher en deux fois moins de clics. Et avec bien plus de réalisme.
⚖️ IA & créa : outil ou mirage ?
On ne va pas se mentir, l’IA, c’est bluffant.
C’est fun, rapide, magique parfois.
Mais dans le cadre d’un vrai brief client, avec de vraies attentes…
la différence, c’est encore le cerveau humain.
Le regard. Le sens du détail. L’émotion. L’instinct du “beau”.
Ce que l’IA n’a pas. Et peut-être n’aura jamais tout à fait.
Conclusion (façon GrainedePub)
L’IA, c’est une graine de plus dans notre boîte à outils.
Mais c’est la main qui plante, l’œil qui ajuste, et l’humain qui fait pousser l’idée.
Alors oui, je continuerai à tester.
Mais pour l’instant, mon binôme préféré reste Photoshop… et mon intuition.
Et vous, vous avez testé les visuels générés par IA ?
Plutôt bluffé, mitigé ou carrément déçu ?
Je suis curieuse de vos retours !
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