42 km plus tard…

Voilà, c’est fait.

42 kilomètres au compteur.

Sur la ligne d’arrivée, on m’a dit :

“Tu te rends compte, t’es marathonienne maintenant ! ”

Sur le moment, j’ai répondu :

“Plus jamais.”

Et le lendemain… j’étais déjà réinscrite pour l’an prochain

Pourquoi ?

Parce qu’une copine a lâché, entre deux étirements :

“Ce p*** de chrono m’énerve !”

Et là, j’ai compris.

On a toujours envie de faire mieux.

 

Le parallèle avec l’entrepreneuriat

Hier encore, je postais sur la longévité d’une entreprise.

Comment tenir dans la durée, garder le cap, continuer à y croire ?

Je crois que le vrai secret, il est là

Ne jamais rien lâcher.

Même quand tout dit “stop”.

Même quand le corps (ou le mental) crie “pause”.

Même quand les genoux brûlent et que tu te demandes ce que tu fais là.

C’était mon premier marathon.

Sans vrai entraînement.

Les 10 derniers kilomètres ? Entre marche rapide et trot boitillant, les genoux en feu

Mais je l’ai terminé. Et ça, c’est ma plus belle victoire.

Parce que finalement, dans la vie comme dans la com’,

le plus dur, ce n’est pas de commencer.

C’est de continuer.

 

Toujours vouloir se dépasser

Progresser. Recommencer. Chercher plus loin.

C’est ce qui me fait avancer, dans le sport comme dans mon métier.

Créer, innover, relancer, ajuster…

C’est une course de fond.

Et chaque projet terminé, c’est une nouvelle ligne d’arrivée franchie.

 

Une autre révélation, en pleine course

Une amie (désolée Marie-Laure ❤️, mais tu l’as bien cherché ) est venue m’encourager et courir un bout avec moi.

Sauf qu’à ce moment-là, dans la douleur, j’avais qu’une envie : être seule.

Et là, déclic.

Peut-être que c’est pour ça que je travaille souvent en solo.

Question de caractère ? D’habitude ? D’envie de tout maîtriser ?

C’est un vrai sujet :

Être seul ou avoir des associés ?

Travailler en équipe ou garder la main sur tout ?

Déléguer ou avancer à son rythme ?

Pas de bonne réponse. Juste un équilibre à trouver.

 

Et maintenant ?

Oui, je me suis réinscrite.

Parce que quand on a ça dans le sang — le goût de l’effort, du dépassement, de la création —

on ne s’arrête jamais.

Que ce soit sur une ligne d’arrivée ou dans la vie d’entrepreneure,

je crois qu’il y a une seule règle :

Aller au bout. Toujours.