À quoi va ressembler 2024 pour les médias presse ?
“L’intérêt de la presse est de proposer un pluralisme d’opinions et d’informations poussant à la réflexion. Aujourd’hui, c’est à elle de réfléchir pour faire face aux nouveaux enjeux de 2024 et pour continuer à diffuser des contenus de qualité fiables.”
Voilà la bonne question de cette fin d’année 2023. Oui, de grands défis attendent les médias presse en 2024. En voici 4 qu’ils devront relever sous peine de tomber encore plus bas que cette année !
1/ Le cookieless : faut pas qu’ils le délaissent !
Si l’apogée du cookieless est terminée depuis longtemps sur Safari, ce n’est pas encore le cas sur Chrome. Google avait pourtant annoncé la fin des cookies tiers pour 2022, puis 2023 et maintenant mi-2024. De toute évidence, son projet Privacy Sandbox a pris du retard. Il a pour objectif de remplacer les cookies tiers par de nouvelles méthodes de ciblage, gages de la confidentialité des données utilisateurs. Et c’est bien à cet enjeu que les médias presse (et tous les autres aussi, d’ailleurs) devront répondre efficacement en 2024.
2/ Financement et monétisation au cœur du débat
Baisse des audiences, diminution des finances… Les crises successives qu’ont connues les groupes et titres de presse les mettent en péril. Sauf s’ils réagissent très vite avec une nouvelle vision de leur modèle économique. Pour cela, ils doivent optimiser toujours plus la qualité de leurs contenus et imaginer de nouvelles sources de financement en plus des revenus publicitaires et des abonnements.
3/ Le social média en perte de vitesse
Là aussi, les médias presse sont en souffrance. Ils voient le trafic vers leur site web issu des réseaux sociaux diminuer encore et toujours. Que vont-ils mettre en place pour changer la donne ? Ils vont très certainement se tourner vers le monde de l’influence et proposer à leurs clients d’investir les réseaux sociaux par leur intermédiaire. À suivre…
4/ L’IA vs la presse : la compatibilité est-elle possible ?
L’émergence des outils d’intelligence artificielle dans la génération de contenus automatisée pose beaucoup de questions : qualité rédactionnelle, choix des informations, fiabilité des contenus, droit de la propriété intellectuelle… La presse sera-t-elle une fois de plus impactée par cette (r)évolution ? À elle de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour éduquer à l’information, partager la réalité des outils d’IA et valoriser l’importance de vérifier les contenus diffusés.
